Article intéressant et résolument à charge. Chaque système engendrant sa propre critique, il n’est pas très étonnant de voir ces attaques apparaître. On peut être un peu choqué par le cynisme du propos, qui dénature et pervertit une proposition de valeur souvent vécue de manière plus enthousiaste. Ce qui m’appelle la remarque suivante.
Cette critique aurait été impossible en France il y a deux ou trois ans, on l’aurait traitée de réactionnaire. Or là on a tendance à l’écouter, ce qui démontrerait peut-être une certaine lassitude vis-à-vis de l’agilité. Pour moi, c’est le signe qu’après un long moment d’élan libérateur et euphorique, nécessaire après des années étroitement corsetées par les méthodes et les processus, on revient doucement à une certaine forme d’équilibre dans la relation au travail.
Peut-être que l’agilité a été au travail ce que les free parties furent aux boites de nuit. Je note cependant qu’elle trouve encore grâce aux yeux de cet auteur dès lors qu’elle défend la créativité dans le travail et l’indépendance d’esprit, ce avec quoi je ne peux qu’être d’accord.