Bonjour Tom ! Nous nous retrouvons aujourd’hui pour suivre ton évolution et celle de ta fonction au sein d’Astrakhan suite à notre première interview.
Depuis la dernière fois comment a avancé ton projet ?
Il a bien évolué. Le précédent consultant, Arthur, en avait posé les fondations. Cela nous a permis de mieux définir le projet d’Astrakhan en termes de réalité mixte. J’ai entièrement terminé de corriger les derniers problèmes techniques du premier prototype réalisé par Arthur. Mon travail est toujours essentiellement technique. Actuellement, je suis en train de concevoir l’architecture de notre nouvelle application et l’infrastructure qui l’accompagnera.
Comment définis-tu cette architecture ?
Pour définir la bonne architecture de notre produit, je dois peser le pour et le contre sur les choix techniques qui sont à faire. En développement, il y a une partie design qui, à mon avis, est essentielle. Elle permet de structurer le code et d’assurer la pérennité du projet en réduisant au maximum la dette technique. Pour l’infrastructure, il y a des choix de bases de données qui doivent être fait dans l’optique de stocker efficacement nos données et les rendre disponible à tout moment.
Une telle phase de réflexion nous permet d’être efficaces sur le long terme. Ainsi si le projet grandi vite nous pourrons évoluer en fonction des besoins de nos futurs clients. Comme je suis encore novice, je m’appuie sur les consultants plus confirmés dans ce domaine au sein d’Astrakhan. Une vraie démarche collaborative est mise en place avec ce projet, tous les consultants sont mis à contribution.
Ce projet est donc un travail collectif ?
Tout à fait ! Je travaille actuellement en binôme avec Aurélie Piraud, Consultante junior. Ensemble nous définissons notre vision produit du futur projet d’Astrakhan. Ce travail en collaboration permet d’avoir deux regards sur le sujet. Aurélie apporte un point de vue différent de mon regard technique. Comme nous travaillons avec les méthodes agiles, nous faisons quotidiennement des points pour évaluer notre avancement. Cela nous permet de construire un produit assez rapidement qui, nous l’espérons, satisfera les besoins clients.
Quelles difficultés as-tu rencontrées ?
La réalité mixte apporte son lot de nouveautés et nous sommes encore en territoire inconnu en termes d’expérience utilisateur. C’est difficile mais passionnant ! Les principales difficultés concernent les interactions et l’interface utilisateur (l’UI). Nous devons faire attention à ce que nos interactions soient de bonne qualité et que l’application soit ergonomique. Cela permet de garantir une utilisation du produit qui ne soit pas frustrante pour l’utilisateur.
Comment t’en assures-tu ?
C’est du travail continu. Il y a une importante communauté de développeurs HoloLens qui explore les nouvelles interactions liées au casque HoloLens. Je me renseigne régulièrement sur ces évolutions et sur ce qu’il se fait dans le domaine. Je m’en sert ensuite pour améliorer l’expérience utilisateur de notre application.
Comment avance le produit ?
Le produit est en pleine phase de développement. Nous travaillons avec des méthodes agiles, il y a donc des périodes de tests obligatoires afin de s’assurer d’atteindre nos objectifs.
Nous avons rencontré quelques difficultés. Certains choix techniques se sont révélés problématiques. Par exemple, il y a eu des choix de librairies (code réutilisable) incompatibles avec le casque Hololens. Cela a remis en question la viabilité du produit. Pour résoudre le problème, nous avons dû faire diverses recherches pour trouver les outils adaptés à notre produit. Il se veut souple, c’est-à-dire que nous nous laissons la possibilité de l’enrichir au fur et à mesure.
Que ferais-tu comme bilan depuis tes débuts ?
Je peux dire que dans l’ensemble ce qui a été le plus visible pour moi c’est ma montée en compétence de développement en réalité mixte. L’application de méthodes agiles m’a aidé à créer rapidement de la valeur et à bien structurer mon travail. C’est donc également de nouvelles méthodes de travail que j’ai pu acquérir avec ces trois mois de stage. Désormais je les utilise quotidiennement et je suis forcé de constater que cela me rend plus efficace dans mon travail.
Comment imagines-tu le futur du produit ?
C’est difficile à imaginer, mais je pense que le travail que nous effectuons possède une réelle valeur ajoutée. C’est un projet important sur lequel mise Astrakhan, l’enjeux est réel ! C’est d’ailleurs un des aspects qui rend le projet d’autant plus passionnant. Nous devons donc faire nos preuves et engager l’ensemble de nos moyens disponibles pour y arriver.
Désormais nous avons défini des objectifs clairs pour septembre, ils ne nous restent plus qu’à foncer ! Nous vous tiendrons aux courants des évolutions.
Rebecca CRISTEL DELESSE – Publié le 10 Juillet 2017