Le SIDO, salon dédié à l’Internet des objets (IoT), l’intelligence artificielle (IA), la robotique et à la réalité étendue (XR), s’est tenu à Lyon les 3 et 4 septembre derniers. L’occasion pour Astrakhan de vérifier l’état de maturité de ce marché, et de le confronter à sa propre vision de son offre Digital Future et de son développement R&D en cours UpRooM visant à doter les entreprises de leurs outils collaboratifs du Futur.
L’occasion aussi pour Astrakhan de témoigner de sa présence au sein du tissu local de l’innovation, lors de la prise de fonction de Franck Subert, directeur Digital Future et de l’agence lyonnaise de notre cabinet, déjà installé à Paris et à Hong-Kong. Etaient aussi présents sur le SIDO, d’autres Astrakhaners, Ludovic Charrier, manager R&D UpRoom, et Alain Boulze, manager en charge des pratiques d’Architecture d’Entreprise.
L’échange avec les nombreux exposants présents a démontré qu’aujourd’hui toutes les briques existent pour permettre d’offrir à nos clients une offre digitale innovante.
Ainsi sont disponibles aujourd’hui toute une panoplie d’IoT, capteurs, actionneurs et préhenseurs, dotée d’une puissance de calcul embarquée démultipliée couplée à une miniaturisation poussée (un « noyau Linux sur 9cm2). L’enjeu d’une consommation modérée est de mieux en mieux maîtrisée grâce à des batteries adaptées sur mesure, en puissance, encombrement et autonomie.
Des protocoles tels que Lora, SigFox, WiMax et la prochaine 5G assurent la connectivité. Des premières solutions pour la plupart propriétaires, permettent « localement » de gérer une flotte de IoT et de valoriser en premier niveau les données.
Réalité étendue (XR) et Blockchain restent des domaines encore ouverts aux expérimentations et à l’exploration. Il n’en reste pas moins que nous avons pu échanger avec nombre d’entreprises en cours d’expérimentation de technologies immersives pour s‘ouvrir à des formes nouvelles de collaboration ainsi qu’à une nouvelle culture de travail. Les industriels présents, parmi lesquels citons la DGCN, VOLVO, ALSTOM ou encore ENGIE R&D, ont présenté leurs expériences respectives d’usage de la réalité étendue pour organiser des revues collaboratives en matière de contrôle qualité, design, apprentissage et formation. Déjà des gains sont constatés : en temps, anticipation avec une mise en situation bien avant la mise en opérations, interaction accrue et facilitation d’une prise de décision au stade du design. D’autres types d’usages, orientés marketing et e-learning (BNP ESTATE, PIERRE FABRE) ont été également partagés, aidant à une différentiation dès la préconception de produit et facilitant la vente et la formation.
Parmi les technologies citées, Hololens est apparue à de nombreuses reprises, confortant ainsi le choix fait par Astrakhan pour sa plateforme UpRooM.
Les aspects Architecture, au cœur du métier d’Astrakhan, ont bien sûr retenu toute notre attention. Nous avons pu dialoguer avec d’une part des fournisseurs de plateformes « propriétaires » de collecte et distribution de la donnée depuis et vers l’IoT, qui comme Solace, proposent une architecture 2-Tiers bidirectionnelle, intégrant à un premier niveau les protocoles les plus courants (LoraWAN, SigFox) ainsi qu’à un second niveau le standard de « messaging » pour les IoT Message Queuing Telemetry Transport (MQTT). Ce standard supporte les modèles Publish/Subscribe et Request/Reply bien connus des experts du middleware. Découplage, absorption des chocs, scalabilité et un routage dynamique sont autant de capacités permettant d’intégrer ces architectures à une plateforme d’intégration d’entreprise, telle que mise en œuvre par les équipes d’architecture d’Astrakhan.
D’autre part, nous retrouvons les fournisseurs de solutions ouvertes, tels que ScalAgent DT, avec l’adaptation de JoramMQ au monde des IoT, offrant un modèle de broker Publish/Subscribe distribué (lui aussi bien connu des experts du middleware) performant pour interagir avec une flotte d’IoT.
Concluons par un saut vers le futur, et ce qui sera demain (peut-être) une nouvelle forme d’interaction homme-machine, via les dispositifs Brain Computer Interface (BCI). Nous avons pu découvrir un panorama de tels dispositifs développés par l’équipe de Nataliya Kosmina, chercheuse au Massachussets Institute of Technology (MIT) et CEO de startups du domaine.
Je pense donc je fais !
De nouveaux capteurs BCI, intégrés à des dispositifs permettant un usage courant à un coût raisonnable (lunettes, casque XR, oreillette) et mettant à disposition des signaux issus de nos cerveaux, permettent, avec l’aide de moteurs d’intelligence artificielle, de fournir des métriques « humains » d’attention, de fatigue, cognitifs ou même d’imagerie mentale.
Autant de mesures ouvrant à des usages au quotidien relatifs à notre comportement au volant ou dans nos espaces de travail, et à un niveau plus expérimental à une aide à l’éducation de nos enfants, ou autre expérimentation à l’amélioration de l’autonomie de personnes malades (Smart Home Control, conduite d’équipements dans une maison équipée de ces dispositifs).
A vos lunettes ou à votre casque Hololens, et dès aujourd’hui plongez dans le futur !