[chapo]Il y a quelques temps, en prenant mon café le matin et en parcourant les nouvelles liées aux technologies, je suis tombé sur un article présentant le concept du Surface phone de Microsoft. Cela m’a rappelé l’Ubuntu phone. Le principe d’avoir un même OS pour l’ordinateur et le SmartPhone ne m’avait pas marqué plus que cela à l’époque. J’ai cependant essayé de voir si ce concept pouvait avoir une utilité dans le cadre d’une Digital Workplaces. Et bien entendu, les intérêts pour une entreprise souhaitant mettre en place un tel environnement de travail sont multiples[/chapo]
1er avantage : Plus petit, moins lourd mais tout aussi performant !
Imaginez ! Vous êtes dans les transports le matin. Via votre Smartphone, vous avez accès à toutes vos informations professionnelles. De cette manière, en sortant du métro, vous avez déjà vos actions de la journée définies. Plus besoin de prioriser vos actions en direct, avec tous vos collègues qui s’agitent autour de vous pour telle ou telle raison. En arrivant sur votre lieu de travail, le Smartphone fait office de passe ou de clé pour entrer dans le bâtiment. Arrivé à votre place, votre Smartphone se branche sur un dock connecté à tous les périphériques nécessaires et vous êtes prêt à travailler! Besoin d’un café ou de manger à la cantine ? Le Smartphone permet de payer les deux! Une réunion dans une salle ? Prendre son Smartphone suffit, la salle étant prévue de la même manière que les postes de travail.
2ème avantage : Activity Based Workplace
Mais vous allez me dire, comment sont prévus les postes de travail pour qu’un Smartphone suffise à travailler n’importe où ? La solution est bien simple. Il suffit de ne pas attribuer une personne à un endroit mais une action à une place. A partir de là, il faut définir les périphériques nécessaires à cette action. Prenons quelques exemples :
- Une action de rédaction de documents aura plutôt besoin d’outils standards et davantage de logiciels que de matériel. Un ou deux écrans, une souris et un clavier lui suffisent. Ces postes seront donc uniformisés et le fait de brancher son Smartphone donnera à l’utilisateur le confort d’un PC.
- Une action de présentation nécessitera une salle, une connexion à un projecteur et un outil permettant de contrôler les slides de la présentation. L’utilisateur arrive dans la réunion, branche son Smartphone et il peut se concentrer sur la présentation pendant que les autres utilisateurs ont des postes avec un clavier pour la prise de notes.
- La création graphique nécessitera encore d’autres outils (tablette graphique, etc…).
Le seul point commun est le Smartphone. Il agit comme une unité centrale et l’endroit où il est utilisé devient un périphérique. De plus, cela permet à l’entreprise d’avoir un suivi des places utilisées (permettant d’éviter le gâchis de places non utilisées) ainsi que de n’avoir à fournir qu’un Smartphone à leurs employés au lieu d’un PC et d’une multitude de périphériques (et parfois aussi un Smartphone…). Enfin l’entreprise ayant la main sur ce qui peut être installé sur le Smartphone et sur les configurations WIFI, les risques d’utilisation non prévue du matériel et du réseau de l’entreprise sont diminués.
3ème avantage : En adéquation avec les plateformes collaboratives.
De plus en plus de plateformes collaboratives apparaissent. Comme j’en parlais dans mon article: Plateformes collaboratives : the good, the bad and the worse l’un des prérequis actuels pour que ces dernières soient efficaces, est la possibilité de s’y connecter via son Smartphone. L’objectif de ces plateformes est de pouvoir travailler de n’importe où. Cela inclut donc son utilisation sur Smartphone. Vous avez vos documents et logiciels partout avec vous tant que vous avez votre Smartphone !
Cette vision utopique est pour le moment loin d’être répandue mais avec l’émergence d’outils hybrides entre PC et Smartphone, il n’est pas impensable de voir apparaître de tels espaces de travail d’ici 5 ans.
Théo HETMANIUK-PERRIER – Publié le 19 Janvier 2017